samedi 25 septembre 2010

C'est quoi le developpement durable?


Le concept de développement durable est né à l’occasion des travaux de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement (commission Bruntland 1987).

Le développement durable souhaite « répondre aux besoins des générations actuelles, sans compromettre ceux des générations futures » en respectant simultanément les trois critères de finalité sociale, de prudence écologique et d’efficacité économique.

La conférence des Nations Unies qui s’est tenue à Rio en 1992 ponctue l’histoire du Développement durable. Son acte fondateur vise à une « intensification des efforts nationaux et internationaux entrepris pour encourager le développement durable et économiquement rationnel dans tous les pays ».

27 principes ont été proclamés, dont le principe 4 :

" Pour parvenir à un développement durable, la protection de l'environnement doit faire partie intégrante du processus de développement et ne peut être considérée isolément"


Bibliographie:

Date de consultation:25/09/10

Bibliographie de l'image:
Date de consultation:25/09/10

Le développement durable.

La Révolution industrielle du XIXe siècle a introduit des critères de croissance essentiellement économiques, principal critère aisément mesurable : ainsi le produit intérieur brut dont l'origine remonte aux années 1930 est souvent vu comme l'indicateur de la richesse d'un pays. Des corrections ont été apportées dans la deuxième moitié du XIXe siècle sur le plan social, avec d'importantes avancées sociales. L'expression « économique et social » fait depuis partie du vocabulaire courant.
Mais les
pays développés ont pris conscience depuis les chocs pétroliers de 1973 et 1979 que leur prospérité matérielle était basée sur l'utilisation intensive de ressources naturelles finies, et que par conséquent, outre l'économique et le social, un troisième aspect avait été négligé : l'environnement. Pour certains analystes[11], le modèle de développement industriel n'est pas viable ou soutenable sur le plan environnemental, car il ne permet pas un "développement" qui puisse durer. Les points cruciaux en faveur de cette affirmation sont l'épuisement des ressources naturelles (matières premières, énergies fossiles pour les humains)[12], la destruction et la fragmentation des écosystèmes, ainsi que la diminution de la biodiversité qui diminuent la résilience de la planète ou encore le changement climatique dû aux émissions de gaz à effet de serre et de manière générale la pollution due aux activités humaines. Les catastrophes industrielles de ces trente dernières années (Seveso (1976), Bhopal (1984), Tchernobyl (1986), Exxon Valdez (1989), etc.) ont interpellé l'opinion publique et les associations telles que le WWF, les Amis de la Terre ou encore Greenpeace (Voir aussi Chronologie de l'écologisme).

La Terre, notre planète, va mal, et c’est de notre faute.
Les habitants des pays riches, comme la France, consomment et gaspillent énormément. Aujourd’hui, on ne fait même plus la différence entre envie et besoin. Consommer toujours plus, c’est piller toujours plus les ressources naturelles que la planète a mis des millions d’années à créer (air, eau, océans, forêts, terres cultivables, biodiversité, pétrole), et qui ne se renouvellent pas assez vite pour satisfaire la demande croissante… Et rejeter toujours plus de pollutions et de déchets dans l’environnement, qui commence à être saturé…
Cette situation ne peut pas durer : les catastrophes écologiques et sanitaires montrent déjà les limites du système. Et cela ne va faire que s’aggraver : la Terre compte 6 milliards d’habitants ; en 2050, nous serons 3 milliards de plus.
Bibliographie:
Date de consultation: 25/09/10
Date de consultation: 25/09/10
Bibliographie de l'image:
Date de consultation:25/09/10